vivre avec son corps
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vivre avec son corps
Les objectifs poursuivis
- Favoriser la construction des actions motrices fondamentales (locomotions, équilibres, manipulations, réceptions et
projections d’objets)
- Permettre une première prise de contact avec les diverses activités physiques, pratiques sociales de référence.
- Faire acquérir les compétences et connaissances utiles pour mieux connaître son corps, le respecter et le garder en
bonne santé.
Précisions sur le rôle de l’enseignant
Ce rôle est primordial : pour que des apprentissages soient possibles, réels et durables, les situations proposées doivent être adaptées à l’âge et au niveau de développement des enfants, en créant une dynamique qui leur permet d’aller au-delà de ce qu’ils savent faire et de construire “ en action ” leurs compétences spécifiques et transversales.
La notion de projet est à cet égard fondamentale. En effet, mettre les enfants en situation de projet, c'est leur
permettre de savoir, de comprendre ce qu'ils veulent faire, ce qu'ils savent faire, ce qu'ils vont apprendre. Pour l'enseignant, il s'agit alors de s'appuyer sur leurs représentations (les images, les idées qu'ils ont de l'activité, par exemple : courir longtemps, ça essouffle et ça fait mal aux pieds…), faire émerger des désirs, des motivations (par exemple : on voudrait apprendre à faire comme les clowns), donner du sens à leurs apprentissages (par exemple :apprendre à s’orienter, ça sert à pouvoir se retrouver dans son quartier), s'appuyer sur les propositions des enfants (par exemple : on voudrait aller faire du vélo dans le parc de loisirs)
Pour élaborer les situations didactiques, l’enseignant devra particulièrement veiller à la prise en compte des éléments
suivants :
* L'aménagement matériel : il est déterminant. En effet, l'apprentissage étant sous l'influence du milieu, le choix de certains objets, de leur nombre, de telle disposition des obstacles, de tel espace, de tel laps de temps, etc., est déterminant pour permettre :
- de mobiliser et de développer les ressources affectives, motrices et cognitives (par exemple, un toboggan devra
comporter une pente suffisamment forte pour inciter les enfants à aller glisser dessus)
- une durée, une quantité d'actions importantes (répétitions) pour stabiliser, affiner les gestes.
- de présenter différents niveaux de difficulté afin de présenter de réels problèmes à résoudre pour chaque enfant (sinon,
c’est “ trop facile ”)
- de pouvoir se repérer dans l’espace et les matériels proposés et donner des indices clairs sur la réussite de l’action (zones à atteindre matérialisées par des couleurs, cibles bien identifiées, espaces délimités par des plots, caisses à remplir de ballons ou d’objets divers…).
- de pouvoir s'exercer par essais et erreurs (on peut ne pas réussir, se tromper, l’important est de pouvoir recommencer
plusieurs fois…) et avoir le temps de trouver une solution de réussite, à condition que le dispositif propose des niveaux
d’action différents, par exemple : marcher en équilibre sur un banc large, sur une poutre basse, sur une poutre plus haute….
* Des buts clairement définis pour la réalisation des tâches :
- Ce qu’il y a à faire doit être facilement compris par les enfants. Cette compréhension passe par une réelle lisibilité des
indices à prendre (caractéristiques du matériel, rôles, espaces…) et une grande clarté dans l’énoncé de la consigne orale (Il faut lancer les balles pour faire tomber les briques).
- Ces buts doivent orienter l'action de l’enfant et lui permettre de se mobiliser dans une perspective de dépassement (par
ex : les zones de couleur pour sauter, courir, lancer de plus en plus loin…)
- Ils doivent l'engager dans un "challenge" avec lui-même (oser s’engager…), à condition que le niveau de difficulté soit
accessible.
* Des choix possibles dans les moyens recherchés pour atteindre les buts, respectant ainsi la poursuite du
développement de l'autonomie des enfants : les situations devront alors permettre aux enfants :
- de développer des stratégies différentes, de produire des réponses variées (essayer plusieurs manières de sauter, glisser,
lancer…)
- d’être volontairement actifs à partir d'un but précis qu'ils cherchent à atteindre (“ Je voudrais réussir à sauter jusqu’à la
zone rouge, en prenant un élan ”)
- de ne pas considérer “ l’erreur ” comme une faute, comme un échec. En effet, elle peut être formatrice si elle est analysée et surmontée, avec l’aide de l’enseignant notamment, qui peut faire prendre conscience de la cause de l’échec.
* Une évaluation des progrès réalisés :
- par la précision de critères de réussite très concrets inscrits dans le dispositif de la tâche (par exemple : les ballons pris
par les loups sont regroupés dans une caisse, les espaces délimités par des plots très visibles…)
- par la connaissance et la prise en compte du résultat de son action, d'un point de vue quantitatif (nombre d'actions)
comme d'un point de vue qualitatif (qualité des actions), par exemple : “ J’ai lancé sans élan trois balles dans le cerceau
vert, et avec élan trois balles dans la cerceau rouge ”
- Favoriser la construction des actions motrices fondamentales (locomotions, équilibres, manipulations, réceptions et
projections d’objets)
- Permettre une première prise de contact avec les diverses activités physiques, pratiques sociales de référence.
- Faire acquérir les compétences et connaissances utiles pour mieux connaître son corps, le respecter et le garder en
bonne santé.
Précisions sur le rôle de l’enseignant
Ce rôle est primordial : pour que des apprentissages soient possibles, réels et durables, les situations proposées doivent être adaptées à l’âge et au niveau de développement des enfants, en créant une dynamique qui leur permet d’aller au-delà de ce qu’ils savent faire et de construire “ en action ” leurs compétences spécifiques et transversales.
La notion de projet est à cet égard fondamentale. En effet, mettre les enfants en situation de projet, c'est leur
permettre de savoir, de comprendre ce qu'ils veulent faire, ce qu'ils savent faire, ce qu'ils vont apprendre. Pour l'enseignant, il s'agit alors de s'appuyer sur leurs représentations (les images, les idées qu'ils ont de l'activité, par exemple : courir longtemps, ça essouffle et ça fait mal aux pieds…), faire émerger des désirs, des motivations (par exemple : on voudrait apprendre à faire comme les clowns), donner du sens à leurs apprentissages (par exemple :apprendre à s’orienter, ça sert à pouvoir se retrouver dans son quartier), s'appuyer sur les propositions des enfants (par exemple : on voudrait aller faire du vélo dans le parc de loisirs)
Pour élaborer les situations didactiques, l’enseignant devra particulièrement veiller à la prise en compte des éléments
suivants :
* L'aménagement matériel : il est déterminant. En effet, l'apprentissage étant sous l'influence du milieu, le choix de certains objets, de leur nombre, de telle disposition des obstacles, de tel espace, de tel laps de temps, etc., est déterminant pour permettre :
- de mobiliser et de développer les ressources affectives, motrices et cognitives (par exemple, un toboggan devra
comporter une pente suffisamment forte pour inciter les enfants à aller glisser dessus)
- une durée, une quantité d'actions importantes (répétitions) pour stabiliser, affiner les gestes.
- de présenter différents niveaux de difficulté afin de présenter de réels problèmes à résoudre pour chaque enfant (sinon,
c’est “ trop facile ”)
- de pouvoir se repérer dans l’espace et les matériels proposés et donner des indices clairs sur la réussite de l’action (zones à atteindre matérialisées par des couleurs, cibles bien identifiées, espaces délimités par des plots, caisses à remplir de ballons ou d’objets divers…).
- de pouvoir s'exercer par essais et erreurs (on peut ne pas réussir, se tromper, l’important est de pouvoir recommencer
plusieurs fois…) et avoir le temps de trouver une solution de réussite, à condition que le dispositif propose des niveaux
d’action différents, par exemple : marcher en équilibre sur un banc large, sur une poutre basse, sur une poutre plus haute….
* Des buts clairement définis pour la réalisation des tâches :
- Ce qu’il y a à faire doit être facilement compris par les enfants. Cette compréhension passe par une réelle lisibilité des
indices à prendre (caractéristiques du matériel, rôles, espaces…) et une grande clarté dans l’énoncé de la consigne orale (Il faut lancer les balles pour faire tomber les briques).
- Ces buts doivent orienter l'action de l’enfant et lui permettre de se mobiliser dans une perspective de dépassement (par
ex : les zones de couleur pour sauter, courir, lancer de plus en plus loin…)
- Ils doivent l'engager dans un "challenge" avec lui-même (oser s’engager…), à condition que le niveau de difficulté soit
accessible.
* Des choix possibles dans les moyens recherchés pour atteindre les buts, respectant ainsi la poursuite du
développement de l'autonomie des enfants : les situations devront alors permettre aux enfants :
- de développer des stratégies différentes, de produire des réponses variées (essayer plusieurs manières de sauter, glisser,
lancer…)
- d’être volontairement actifs à partir d'un but précis qu'ils cherchent à atteindre (“ Je voudrais réussir à sauter jusqu’à la
zone rouge, en prenant un élan ”)
- de ne pas considérer “ l’erreur ” comme une faute, comme un échec. En effet, elle peut être formatrice si elle est analysée et surmontée, avec l’aide de l’enseignant notamment, qui peut faire prendre conscience de la cause de l’échec.
* Une évaluation des progrès réalisés :
- par la précision de critères de réussite très concrets inscrits dans le dispositif de la tâche (par exemple : les ballons pris
par les loups sont regroupés dans une caisse, les espaces délimités par des plots très visibles…)
- par la connaissance et la prise en compte du résultat de son action, d'un point de vue quantitatif (nombre d'actions)
comme d'un point de vue qualitatif (qualité des actions), par exemple : “ J’ai lancé sans élan trois balles dans le cerceau
vert, et avec élan trois balles dans la cerceau rouge ”
Carole- Admin
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Age : 53
Localisation : Bourgogne
Date d'inscription : 17/10/2006
Re: vivre avec son corps
Les possibilités et les besoins de l'enfant de moins de trois ans
cliquez ICI pour lire le doc
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Carole- Admin
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Localisation : Bourgogne
Date d'inscription : 17/10/2006
Re: vivre avec son corps
Le sport à l'école maternelle
Agir et s'exprimer avec son corps
L'école maternelle est l'occasion de construire les actions motrices essentielles : se déplacer, assurer son équilibre et manipuler des objets, les projeter ou les recevoir. Les jeux des tout petits en sont les premières manifestations. Le maître conduit l'enfant à passer du simple plaisir d'agir à des actions voulues et organisées, graduellement plus élaborées et articulées entre elles.
C'est à cette période de l'enfance que s'élabore le répertoire moteur de base composé d'actions fondamentales :
*des déplacements (marcher, courir, sauter) ;
*des équilibres (se tenir sur un pied) ;
*des manipulations (saisir, tirer, pousser) ;
*des lancers, des réceptions d'objets.
L'école doit offrir à l'enfant l'occasion d'élargir le champ de ses expériences dans des milieux et des espaces qui l'aident à mieux se connaître et à développer ses capacités physiques, qui l'incitent à ajuster et diversifier ses actions, qui lui offrent une palette de sensations et d'émotions variées, lui procurent le plaisir d'évoluer et de jouer au sein d'un groupe. L'enfant apprend aussi à partager avec ses camarades des moments de jeux collectifs, de jeux dansés et chantés. Toutes ces compétences sont construites à travers la pratique d'activités physiques qui contribuent à orienter les efforts des enfants et à leur donner sens : "sauter le plus loin possible" (activités athlétiques) est différent de "sauter d'un engin pour retomber sur ses pieds" (activités gymniques).
Ces expériences l'amènent à exprimer et à communiquer les impressions et les émotions ressenties.
Agir et s'exprimer avec son corps
L'école maternelle est l'occasion de construire les actions motrices essentielles : se déplacer, assurer son équilibre et manipuler des objets, les projeter ou les recevoir. Les jeux des tout petits en sont les premières manifestations. Le maître conduit l'enfant à passer du simple plaisir d'agir à des actions voulues et organisées, graduellement plus élaborées et articulées entre elles.
C'est à cette période de l'enfance que s'élabore le répertoire moteur de base composé d'actions fondamentales :
*des déplacements (marcher, courir, sauter) ;
*des équilibres (se tenir sur un pied) ;
*des manipulations (saisir, tirer, pousser) ;
*des lancers, des réceptions d'objets.
L'école doit offrir à l'enfant l'occasion d'élargir le champ de ses expériences dans des milieux et des espaces qui l'aident à mieux se connaître et à développer ses capacités physiques, qui l'incitent à ajuster et diversifier ses actions, qui lui offrent une palette de sensations et d'émotions variées, lui procurent le plaisir d'évoluer et de jouer au sein d'un groupe. L'enfant apprend aussi à partager avec ses camarades des moments de jeux collectifs, de jeux dansés et chantés. Toutes ces compétences sont construites à travers la pratique d'activités physiques qui contribuent à orienter les efforts des enfants et à leur donner sens : "sauter le plus loin possible" (activités athlétiques) est différent de "sauter d'un engin pour retomber sur ses pieds" (activités gymniques).
Ces expériences l'amènent à exprimer et à communiquer les impressions et les émotions ressenties.
Carole- Admin
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Date d'inscription : 17/10/2006
Re: vivre avec son corps
BO 2002
Carole- Admin
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