Réforme du Lycée
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Réforme du Lycée
Calendrier
Il importe enfin de préciser le calendrier du travail à venir en se référant à la principale contrainte fixée par le ministre : la mise en œuvre de la nouvelle seconde à la rentrée 2009.
Septembre-octobre 2008 : approfondissement de la concertation bilatérale et multilatérale autour de la maquette pédagogique concertée et de ses conséquences ; approfondissement des simulations organisationnelles correspondantes.
Fin octobre 2008 : décision du ministre sur les grands principes d'organisation du nouveau lycée.
Novembre - décembre 2008 : affinement de la maquette notamment pour la seconde ; lancement du travail sur les programmes, notamment pour la seconde ; approfondissement de la concertation sur la maquette et les conséquences en matière de fonctionnement des établissements, d'exercice du métier d'enseignant, de vie lycéenne.
Décembre 2008 : décision du ministre sur le projet définitif de seconde et les aspects essentiels du cycle terminal ; mise en place des consultations formelles (notamment CSE et sans doute CNESER, autres instances nécessaires ou souhaitées) ; démarrage du travail règlementaire dans les services concernés.
Janvier-juin 2009 : préparation de la rentrée dans les académies ; affinement de la maquette pédagogique du cycle terminal et des modes de validation, concertations corrélatives et décisions correspondantes du ministre ; saisine des instances concernées ; poursuite en parallèle du travail sur les programmes et adoption des programmes (définitifs ou provisoires) de seconde.
Septembre 2009 : nouvelle seconde.
Septembre - décembre 2009 : achèvement du travail sur les programmes du cycle terminal, approbation de tous les nouveaux programmes.
Septembre 2010 : première année du nouveau cycle terminal.
Septembre 2011 : deuxième année du nouveau cycle terminal.
Juin 2012 : première session du baccalauréat consécutif à la réforme.
Il importe enfin de préciser le calendrier du travail à venir en se référant à la principale contrainte fixée par le ministre : la mise en œuvre de la nouvelle seconde à la rentrée 2009.
Septembre-octobre 2008 : approfondissement de la concertation bilatérale et multilatérale autour de la maquette pédagogique concertée et de ses conséquences ; approfondissement des simulations organisationnelles correspondantes.
Fin octobre 2008 : décision du ministre sur les grands principes d'organisation du nouveau lycée.
Novembre - décembre 2008 : affinement de la maquette notamment pour la seconde ; lancement du travail sur les programmes, notamment pour la seconde ; approfondissement de la concertation sur la maquette et les conséquences en matière de fonctionnement des établissements, d'exercice du métier d'enseignant, de vie lycéenne.
Décembre 2008 : décision du ministre sur le projet définitif de seconde et les aspects essentiels du cycle terminal ; mise en place des consultations formelles (notamment CSE et sans doute CNESER, autres instances nécessaires ou souhaitées) ; démarrage du travail règlementaire dans les services concernés.
Janvier-juin 2009 : préparation de la rentrée dans les académies ; affinement de la maquette pédagogique du cycle terminal et des modes de validation, concertations corrélatives et décisions correspondantes du ministre ; saisine des instances concernées ; poursuite en parallèle du travail sur les programmes et adoption des programmes (définitifs ou provisoires) de seconde.
Septembre 2009 : nouvelle seconde.
Septembre - décembre 2009 : achèvement du travail sur les programmes du cycle terminal, approbation de tous les nouveaux programmes.
Septembre 2010 : première année du nouveau cycle terminal.
Septembre 2011 : deuxième année du nouveau cycle terminal.
Juin 2012 : première session du baccalauréat consécutif à la réforme.
Stephanie- Admin
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Age : 56
Date d'inscription : 10/11/2006
Re: Réforme du Lycée
Lycée : moins de réformes que prévu
22/10/2008
Le ministre de l'Education nationale a présenté une réforme de la classe de seconde de facture classique et d'ampleur limitée. Il cherche à rassurer après la mobilisation plutôt réussie de dimanche.
Attention terrain glissant. Après quatre mois de discussions, le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, a présenté hier la première étape de sa réforme des lycées qu'il présente sans ambages comme « assez novatrice, mais pas révolutionnaire ». Faut-il y voir un effet de la crise financière, qui pourrait conduire le gouvernement à revoir certains projets à la baisse ?
Toujours est-il que le texte, qui sera soumis à la consultation des syndicats puis à celle des lycéens en novembre, paraît moins audacieux que les moutures évoquées cet été. Exit la référence au modèle finlandais ou à un lycée « à la carte ». La nouvelle classe de seconde sera de facture classique. Certes, il y aura des changements à la rentrée 2009 : l'année sera divisée en deux semestres séparés par une semaine de bilan (examens blancs...) et ponctués de quatre conseils de classe. Les élèves choisiront chaque semestre deux disciplines (deux modules de 3 heures), un moyen de découvrir des matières (économie, mathématiques appliquées...) sans trop s'engager dans une voie. Enfin, ils auront 3 heures « individualisées » pour du soutien, des travaux personnels ou de l'orientation. Un prolongement des dispositifs d'« Acadomia Public » mis en place dans les 200 lycées de ZEP grâce auquel le ministre espère réduire l'échec (15 % de redoublements) en donnant plus d'autonomie aux établissements.
« Socle commun » de 21 heures
Reste que l'architecture globale de la seconde n'évoluera guère : les enseignements obligatoires (mathématiques, français, langues vivantes, histoire-géographie, sciences, sport) demeureront annuels et constitueront un « socle commun » incontournable de 21 heures (23 auparavant). Exception faite de l'économie, les lobbys disciplinaires devraient donc y trouver leur compte, de même que les deux grands syndicats partisans du « savoir » (le SNALC et le SNES), qui faisaient pression pour que l'horaire hebdomadaire des élèves ne soit pas réduit à 27 heures : il y en aura 30 (contre de 28 à 35 aujourd'hui). Le SNES a d'ailleurs salué de « premiers infléchissements » même si, dit-il, « des inquiétudes persistent ».
Ce scénario, qualifié de « réaliste » par le ministre, a en revanche douché les espoirs du camp réformiste (SGEN-CFDT, Unsa) qui avait joué le jeu des discussions, même s'il n'a pas la puissance de feu du SNES. « Cette seconde si peu éloignée de l'actuelle ne peut aboutir qu'aux mêmes travers », a regretté le SE-Unsa. « Il a fait une réforme a minima pour sauver son calendrier », a déploré le SGEN. Tous jugeaient le délai trop serré pour une réforme d'ampleur.
Main tendue au SNES
Le succès de la mobilisation enseignante de dimanche a-t-il changé la donne ? Selon la Rue de Grenelle, la réforme avait été ficelée avant. En revanche, sans doute conscient du climat social tendu, le ministre a multiplié hier les propos rassurants. Aux lycéens, il a assuré que son projet « n'implique pas » de réforme du baccalauréat. Aux enseignants, il a promis qu'il n'y aurait ni annualisation du temps de travail, ni disparition de la voie technologique, ni même de suppressions de postes liées à la réforme.
Enfin, il a tendu la main au SNES qui avait quitté la table des négociations. C'est qu'une autre partie, encore plus délicate, s'annonce : celle de la réforme de la première et la terminale. Et le jeu paraît très ouvert.
22/10/2008
Le ministre de l'Education nationale a présenté une réforme de la classe de seconde de facture classique et d'ampleur limitée. Il cherche à rassurer après la mobilisation plutôt réussie de dimanche.
Attention terrain glissant. Après quatre mois de discussions, le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, a présenté hier la première étape de sa réforme des lycées qu'il présente sans ambages comme « assez novatrice, mais pas révolutionnaire ». Faut-il y voir un effet de la crise financière, qui pourrait conduire le gouvernement à revoir certains projets à la baisse ?
Toujours est-il que le texte, qui sera soumis à la consultation des syndicats puis à celle des lycéens en novembre, paraît moins audacieux que les moutures évoquées cet été. Exit la référence au modèle finlandais ou à un lycée « à la carte ». La nouvelle classe de seconde sera de facture classique. Certes, il y aura des changements à la rentrée 2009 : l'année sera divisée en deux semestres séparés par une semaine de bilan (examens blancs...) et ponctués de quatre conseils de classe. Les élèves choisiront chaque semestre deux disciplines (deux modules de 3 heures), un moyen de découvrir des matières (économie, mathématiques appliquées...) sans trop s'engager dans une voie. Enfin, ils auront 3 heures « individualisées » pour du soutien, des travaux personnels ou de l'orientation. Un prolongement des dispositifs d'« Acadomia Public » mis en place dans les 200 lycées de ZEP grâce auquel le ministre espère réduire l'échec (15 % de redoublements) en donnant plus d'autonomie aux établissements.
« Socle commun » de 21 heures
Reste que l'architecture globale de la seconde n'évoluera guère : les enseignements obligatoires (mathématiques, français, langues vivantes, histoire-géographie, sciences, sport) demeureront annuels et constitueront un « socle commun » incontournable de 21 heures (23 auparavant). Exception faite de l'économie, les lobbys disciplinaires devraient donc y trouver leur compte, de même que les deux grands syndicats partisans du « savoir » (le SNALC et le SNES), qui faisaient pression pour que l'horaire hebdomadaire des élèves ne soit pas réduit à 27 heures : il y en aura 30 (contre de 28 à 35 aujourd'hui). Le SNES a d'ailleurs salué de « premiers infléchissements » même si, dit-il, « des inquiétudes persistent ».
Ce scénario, qualifié de « réaliste » par le ministre, a en revanche douché les espoirs du camp réformiste (SGEN-CFDT, Unsa) qui avait joué le jeu des discussions, même s'il n'a pas la puissance de feu du SNES. « Cette seconde si peu éloignée de l'actuelle ne peut aboutir qu'aux mêmes travers », a regretté le SE-Unsa. « Il a fait une réforme a minima pour sauver son calendrier », a déploré le SGEN. Tous jugeaient le délai trop serré pour une réforme d'ampleur.
Main tendue au SNES
Le succès de la mobilisation enseignante de dimanche a-t-il changé la donne ? Selon la Rue de Grenelle, la réforme avait été ficelée avant. En revanche, sans doute conscient du climat social tendu, le ministre a multiplié hier les propos rassurants. Aux lycéens, il a assuré que son projet « n'implique pas » de réforme du baccalauréat. Aux enseignants, il a promis qu'il n'y aurait ni annualisation du temps de travail, ni disparition de la voie technologique, ni même de suppressions de postes liées à la réforme.
Enfin, il a tendu la main au SNES qui avait quitté la table des négociations. C'est qu'une autre partie, encore plus délicate, s'annonce : celle de la réforme de la première et la terminale. Et le jeu paraît très ouvert.
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