Les agressions sexuelles
Page 1 sur 1
Les agressions sexuelles
les agressions sexuelles
Agression sexuelle - La peur de bien des parents - éducatrices - enseignant(e)s
Bien des parents, éducatrices ou enseignant(e)s craignent d’effrayer leurs enfants en leur parlant de l’existence de gens qui pourraient vouloir les inciter à poser des gestes avec lesquels ils ne sont pas confortables, des gestes que l’on nomme « agression sexuelle», et qui doivent cesser. Pourtant, je ne connais aucun adulte qui, par peur d’effrayer les enfants face aux automobiles, s’abstient de parler du danger de traverser la rue sans regarder des deux côtés.
La majorité, pour ne pas dire la totalité des adultes, ne se posent même pas la question et répètent quotidiennement à l’enfant de faire attention aux automobiles, de regarder attentivement avant de traverser une rue, de ne pas courir, etc.. Tous considèrent ces conseils essentiels à la sécurité des enfants, et ils le sont effectivement.
Éduquer les enfants face à l'agression sexuelle est tout aussi essentiel pour leur sécurité. D'ailleurs, saviez-vous qu'au Québec, un enfant a 16 fois plus de chance de se faire agresser sexuellement que de se faire heurter mortellement ou gravement par un véhicule routier? C'est pourtant vrai!
Saviez-vous également qu'au Québec, la moitié des femmes subissent une agression sexuelle avant l'âge de 16 ans?
Saviez-vous que dans le cas d'agression sexuelle sur des enfants, on estime que 9 fois sur 10, ce crime n'est pas dénoncé à aucune autorité? 9 fois sur 10 les enfants souffrent sans que personne ne puisse intervenir, parce que personne ne sait qu'il y a agression...
Agression sexuelle - Quelques pistes pour mieux protéger nos enfants
Les pistes suivantes sont tirées du guide pratiques Enfants Sécurs.
Pour les parents :
Lorsque vous laissez vos enfants sous la responsabilité d’un autre adulte ou adolescent(e), lui précisez-vous avec insistance d’écouter tout ce que cette personne va lui demander ?
Il est à ce moment nécessaire d'enseigner à l’enfant la différence entre un bon et un mauvais toucher et de bien lui dire que pour les mauvais, il peut désobéir et en parler à un adulte de confiance.
Lorsque vous ou un autre adulte de votre famille ou de vos amis proches désirent donner un «bec» à votre enfant ou en recevoir un de lui et que ce dernier ne veut pas, l’incitez-vous à se laisser faire et à donner le fameux «bec»?
Bien qu’il puisse être gênant de voir son enfant refuser de donner un bec, sachez que de l’inciter contre son gré lui dit qu’il n’a pas le droit de refuser l’affection des adultes : c’est dangereux! Dire à l’enfant des choses comme «Tu ne m’aimes pas ? Si tu m’aimes, c’est normal de se donner des becs.», c’est utiliser les mêmes arguments qu’utilisent les abuseurs. Respectez le choix de vos enfants d’exprimer leur affection à leur façon et selon leurs désirs.
Prenez l’habitude de remplacer le terme secret par celui de surprise dans votre vocabulaire et de spécifier clairement que lorsque quelqu’un veut qu’on garde un secret pour toujours, il s’agit chaque fois de quelque chose que l’on doit s’empresser de dire à quelqu’un de confiance parce que ce soit disant secret est mauvais. Au contraire, une surprise est quelque chose que l’on garde pour soi dans le but précis de le dire bientôt pour faire plaisir à quelqu’un.
Les agresseurs savent que les enfants ont appris que c’était mal de divulguer un secret. Ils utilisent souvent cette tactique pour faire en sorte que les enfants ne parlent à personne de leur «petit secret». Aucun agresseur ne dira à l’enfant de ne pas parler de ce qu’il lui fait pour en faire la surprise à sa mère demain. Ainsi, si l’enfant apprend qu’aucun secret ne doit rester secret, qu’il n’y a que des surprises, il saura quoi faire face à cette tactique de l’agresseur.
Avez-vous tendance à principalement valoriser la capacité des filles à faire plaisir aux autres et à encourager principalement le courage et la bravoure chez les garçons ?
L’agresseur sait que beaucoup de parents agissent ainsi et peut facilement dire aux garçons : « Qu’est-ce qui ne va pas ? Es-tu peureux ? Reste avec moi comme un homme! « Aux filles il pourra dire : «Ce n’est pas gentil de dire non, ça me fait beaucoup de peine, moi je t’aime! »
Pour parents - éducatrices - enseignant(e)s :
Avez-vous tendance, lorsque vous prévenez les enfants contre les dangers de l'agression sexuelle, à décrire les agresseurs en disant qu’ils sont malades et dangereux ?
La plupart des agresseurs se font amis avec les enfants d’abord. Ils ne seront pas perçus comme étant méchants et dangereux. Alors, les enfants risquent de ne pas les percevoir comme des abuseurs, même lorsqu’ils seront agressés par ce qu’ils auront appris qu’un agresseur est une personne dangereuse.
Agression sexuelle - La peur de bien des parents - éducatrices - enseignant(e)s
Bien des parents, éducatrices ou enseignant(e)s craignent d’effrayer leurs enfants en leur parlant de l’existence de gens qui pourraient vouloir les inciter à poser des gestes avec lesquels ils ne sont pas confortables, des gestes que l’on nomme « agression sexuelle», et qui doivent cesser. Pourtant, je ne connais aucun adulte qui, par peur d’effrayer les enfants face aux automobiles, s’abstient de parler du danger de traverser la rue sans regarder des deux côtés.
La majorité, pour ne pas dire la totalité des adultes, ne se posent même pas la question et répètent quotidiennement à l’enfant de faire attention aux automobiles, de regarder attentivement avant de traverser une rue, de ne pas courir, etc.. Tous considèrent ces conseils essentiels à la sécurité des enfants, et ils le sont effectivement.
Éduquer les enfants face à l'agression sexuelle est tout aussi essentiel pour leur sécurité. D'ailleurs, saviez-vous qu'au Québec, un enfant a 16 fois plus de chance de se faire agresser sexuellement que de se faire heurter mortellement ou gravement par un véhicule routier? C'est pourtant vrai!
Saviez-vous également qu'au Québec, la moitié des femmes subissent une agression sexuelle avant l'âge de 16 ans?
Saviez-vous que dans le cas d'agression sexuelle sur des enfants, on estime que 9 fois sur 10, ce crime n'est pas dénoncé à aucune autorité? 9 fois sur 10 les enfants souffrent sans que personne ne puisse intervenir, parce que personne ne sait qu'il y a agression...
Agression sexuelle - Quelques pistes pour mieux protéger nos enfants
Les pistes suivantes sont tirées du guide pratiques Enfants Sécurs.
Pour les parents :
Lorsque vous laissez vos enfants sous la responsabilité d’un autre adulte ou adolescent(e), lui précisez-vous avec insistance d’écouter tout ce que cette personne va lui demander ?
Il est à ce moment nécessaire d'enseigner à l’enfant la différence entre un bon et un mauvais toucher et de bien lui dire que pour les mauvais, il peut désobéir et en parler à un adulte de confiance.
Lorsque vous ou un autre adulte de votre famille ou de vos amis proches désirent donner un «bec» à votre enfant ou en recevoir un de lui et que ce dernier ne veut pas, l’incitez-vous à se laisser faire et à donner le fameux «bec»?
Bien qu’il puisse être gênant de voir son enfant refuser de donner un bec, sachez que de l’inciter contre son gré lui dit qu’il n’a pas le droit de refuser l’affection des adultes : c’est dangereux! Dire à l’enfant des choses comme «Tu ne m’aimes pas ? Si tu m’aimes, c’est normal de se donner des becs.», c’est utiliser les mêmes arguments qu’utilisent les abuseurs. Respectez le choix de vos enfants d’exprimer leur affection à leur façon et selon leurs désirs.
Prenez l’habitude de remplacer le terme secret par celui de surprise dans votre vocabulaire et de spécifier clairement que lorsque quelqu’un veut qu’on garde un secret pour toujours, il s’agit chaque fois de quelque chose que l’on doit s’empresser de dire à quelqu’un de confiance parce que ce soit disant secret est mauvais. Au contraire, une surprise est quelque chose que l’on garde pour soi dans le but précis de le dire bientôt pour faire plaisir à quelqu’un.
Les agresseurs savent que les enfants ont appris que c’était mal de divulguer un secret. Ils utilisent souvent cette tactique pour faire en sorte que les enfants ne parlent à personne de leur «petit secret». Aucun agresseur ne dira à l’enfant de ne pas parler de ce qu’il lui fait pour en faire la surprise à sa mère demain. Ainsi, si l’enfant apprend qu’aucun secret ne doit rester secret, qu’il n’y a que des surprises, il saura quoi faire face à cette tactique de l’agresseur.
Avez-vous tendance à principalement valoriser la capacité des filles à faire plaisir aux autres et à encourager principalement le courage et la bravoure chez les garçons ?
L’agresseur sait que beaucoup de parents agissent ainsi et peut facilement dire aux garçons : « Qu’est-ce qui ne va pas ? Es-tu peureux ? Reste avec moi comme un homme! « Aux filles il pourra dire : «Ce n’est pas gentil de dire non, ça me fait beaucoup de peine, moi je t’aime! »
Pour parents - éducatrices - enseignant(e)s :
Avez-vous tendance, lorsque vous prévenez les enfants contre les dangers de l'agression sexuelle, à décrire les agresseurs en disant qu’ils sont malades et dangereux ?
La plupart des agresseurs se font amis avec les enfants d’abord. Ils ne seront pas perçus comme étant méchants et dangereux. Alors, les enfants risquent de ne pas les percevoir comme des abuseurs, même lorsqu’ils seront agressés par ce qu’ils auront appris qu’un agresseur est une personne dangereuse.
Stephanie- Admin
- Nombre de messages : 158
Age : 56
Date d'inscription : 10/11/2006
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum