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Message par Carole Jeu 8 Fév 2007 - 9:20

5 questions à Julie Delalande : cour de récréation, un “laisser-faire” sous surveillance
Maître de conférences à l'université de Caen1, auteur d'une thèse et d'un livre sur la récréation2, l'ethnologue Julie Delalande décrypte les rites de la récré à l'école primaire.



Jusqu'à quel point faut-il protéger les boucs émissaires pendant la récré ?

Il est très important que l'enfant "victime" se sente protégé par le regard de l'adulte, sans pour autant qu'il ait l'impression d'être privilégié. L'enseignant doit trouver des moments où il s'occupe de cet enfant et entretenir avec lui un dialogue compréhensif. Pour "casser" l'acharnement dont il peut être victime, il est utile de le changer de place en classe, de parler aux leaders du groupe, de responsabiliser chacun dans son comportement avec autrui... Pendant la récréation, les enfants s'approprient les règles sociales qu'on leur apprend en classe et à la maison. On peut donc les aider à s’approprier des règles qui répondent à un esprit d’équité et de solidarité.

Quel est le rôle des éducateurs dans la cour de récréation ?

La récréation est l'un des rares moments où les enseignants peuvent prendre de la distance avec les élèves, les laisser se débrouiller plus ou moins seuls, notamment quand le climat qui règne dans l'école le permet. J'ai remarqué que dans leur grande majorité les enfants aspiraient à une cour calme et tranquille... Ceci étant, les adultes sont là pour prendre en charge ce que les enfants ne peuvent pas gérer seuls. Ils ont une mission d'intervention, par exemple après une chute, une agression verbale ou une bagarre. Ils ont aussi une mission de prévention qui consiste à prendre conscience de problèmes ou de risques que les enfants ne peuvent ou ne veulent pas voir : des élèves qui jouent au ballon dans une zone qui ne s'y prête pas ou d'autres qui essaient de fabriquer des boucs émissaires...


Lorsqu'un conflit éclate, comment les enseignants doivent-ils réagir ?

Cela dépend beaucoup du climat qui règne dans l'école et de la façon dont les enseignants ont parlé des règles en usage dans la cour de récréation. Globalement, il convient de s'interposer dans le calme et de faire raconter l'incident par ses acteurs. Avec des élèves de primaire, le récit, la parole, permettent souvent de sortir du conflit. La discussion peut avoir lieu sur le moment, dans la cour, en y faisant participer d'éventuels témoins (sans pour autant générer un attroupement). Elle peut aussi avoir lieu de manière différée, dans la classe. Dans ce cas, elle doit permettre à l'éducateur de faire une mise au point sur l'importance des liens de solidarité, de travailler sur les notions de partage, d'entraide, de don, de respect...


Existe-t-il des moyens de prévenir ces conflits ?

J'ai connu une école élémentaire où des bagarres éclataient de manière rituelle à chaque récréation, motivés par la vengeance et la volonté de ne pas perdre la face. Les enseignants ont réagi en rédigeant avec l'aide des élèves délégués un code de bonne conduite pour la cour de récréation. Ce document a été signé par tous les élèves et affiché sur les murs de l'école. Les enfants ont clairement compris que, par cette démarche, les enseignants essayaient de leur venir en aide et non de les brimer, en particulier en améliorant le climat quotidien dans la cour et en les préservant de certains dangers. Les bagarres se sont rapidement arrêtées… Et la principale contrepartie de ce succès a été acceptée bien volontiers par les enseignants : ils ont du faire face à un "surcroît de travail" en raison des nombreuses réclamations pour entrave au code qui leur étaient rapportées chaque jour par des élèves victimes ou témoins !


Est-il nécessaire de sanctionner les élèves qui perturbent la récréation ?

Lorsqu'il existe des règles clairement rédigées et qu'elles ont été enfreintes, alors, bien entendu, la "loi" doit être appliquée. Dans ce cas, il est important d'engager une démarche de réparation, en exigeant de l'élève fautif qu'il demande pardon à la victime ou encore qu'il répare ce qu'il a cassé. Cette demande de réparation doit avoir lieu en présence de l'enseignant et doit prendre une dimension solennelle. Il faut aussi accorder de l’importance au travail à effectuer auprès des agresseurs. La violence qui se développe aujourd'hui dans les cours de récré dès l'école élémentaire témoigne de la dégradation sociale ambiante combinée à l'influence néfaste de la télévision et des héros que les enfants se fabriquent à travers elle... La détresse infantile est plus grande et les élèves agresseurs sont avant tout victimes d'eux-mêmes. Il y a donc tout un travail à mener avec leurs parents, avec leurs copains de classe et souvent avec des psychologues... un travail basé sur l'écoute, la disponibilité et l'observation, dans la classe comme dans la cour.



Propos recueillis par Marie-Laure Maisonneuve



(1) Julie Delalande est également chercheuse au Centre d'études et de recherches en sciences de l'éducation de Caen (Cerse).

(2) "La cour de récréation : pour une anthropologie de l'enfance”, Presses Universitaires de Rennes (2001); "La récré expliquée aux parents“, éditions Audibert (2003).
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Message par Carole Jeu 8 Fév 2007 - 9:25

Violences et accidents : la cour de quels dangers ?

Du vol de goûter au racket aux devoirs(1), du harcèlement moral aux "jeux" dangereux, la cour de récréation demeure le lieu privilégié des violences scolaires. Deux pédagogues et une psychologue témoignent des réalités de ces comportements agressifs, souvent "victimants"(2), en milieu clos.


Si, selon l’OEVS, l’agressivité est en baisse dans les écoles, le primaire a connu une hausse des accidents durant l’année scolaire 2004/2005, passant en un an de 24879 à 27288 cas recensés. Ces chiffres (présentés par l’Observatoire national de la sécurité des établissements scolaires et d’enseignement supérieur et détaillés dans le dossier “analyse et résultats 2004-2005”) indiquent en outre que de plus de 70% des accidents scolaires en maternelle et près de 85% de ceux constatés dans les classes élémentaires ont eu lieu dans les cours de récréation. Au collège comme au lycée, le pourcentage des accidents scolaires localisés dans la cour diminue avec l’âge des élèves au profit de ceux survenant en EPS.

"Quelle que soit l’année, quelle que soit l’école, quel que soit le degré des violences exercées, les enfants justifient toujours leurs actes par une simple volonté de jouer", remarque Catherine Blaya(3), directrice de l’Observatoire Européen de la Violence Scolaire (OEVS)(4). "Ce qui, par contre, est assez récent, c’est la dimension groupale prise par les violences de la récréation", poursuit l’universitaire. "Les jeux dits de la couleur, de la cannette ou encore du petit pont massacreur ont tous pour principe de créer un mouvement de foule autour d’une seule victime désignée, soi-disant, au hasard. Ce procédé a pour effet d’amplifier la violence de l’agression, de permettre à ses auteurs d’en partager la responsabilité, mais aussi d’autoriser la victime d’un jour à être le bourreau du lendemain… C’est un fonctionnement pervers qui témoigne d’un manque d’empathie très fort et enferre certains élèves dans un sentiment de persécution bien réel".
Sans parler d’une escalade générale de la violence dans les cours de récréation, Catherine Blaya, à qui les récents faits de victimations filmés n’ont pas échappé, évoque néanmoins la volonté émergente d’un certain nombre de jeunes à exporter les agressions scolaires hors de leur contexte initial et "à prolonger indéfiniment le harcèlement". Elle souligne enfin l’écart significatif et toujours plus creusé en matière de faits de racket et de perception de la violence entre les établissements ordinaires et ceux situés en zone sensible.

Au collège… et ailleurs

Pierre Rivano(6) est correspondant académique pour la prévention de la violence. De son côté, il explique : "l’étude que nous menons depuis cinq ans sur l’Académie de Toulouse (où nous recensons précisément tous les faits donnant lieu à un signalement, à un dépôt de plainte ou suscitant une émotion au sein de la communauté éducative) démontre qu’un fait de violence scolaire sur quatre a lieu dans la cour de récréation. Nous savons aussi que ce rapport augmente si l’on considère uniquement les collèges… Il y a donc un lien direct entre l’âge des élèves et le lieu où s’exercent les violences en milieu scolaire et un autre entre la nature de ces violences et la zone d’implantation des établissements", remarque l’inspecteur d’académie. "Ceci étant, la violence scolaire qui se manifeste ici surtout par des agressions verbales, n’est pas l’unique apanage des cours de récréation des collèges dits difficiles et le recteur de l’académie de Toulouse a demandé à l’ensemble des chefs d’établissements (lycées compris) d’établir un plan de prévention pour la rentrée prochaine".

Une vigilance de chaque instant

Aux mesures de prévention visant à traiter les problèmes d’incivilité à la racine, doit aussi s’ajouter une vigilance quotidienne. "Il n’est jamais facile, pour un jeune enfant comme pour un adolescent, de dénoncer ses bourreaux et de reconnaître son incapacité à savoir dire non", souligne à son tour Marjorie Vayr présidente de l’association niçoise Enfant Prévention Information Solidarité (EPIS). "Par contre les enseignants peuvent, à certains indices, soupçonner des faits de violence à l’encontre d’un élève. Une modification évidente de comportement, un repli sur soi, une agressivité, une anxiété manifeste, un changement de communauté d’élèves, un absentéisme récurrent, un manque de concentration sont autant de signes forts. De même, un élève qui porte des marques sur le cou, se plaint d’avoir mal à la tête, a toujours les joues rouges(…) doit éveiller les soupçons de ses enseignants. Il n’est pas rare que certains professeurs me confient, après coup, avoir eu un pressentiment mais l’avoir minimisé…" Et la psychologue de conclure : "face à des jeunes qui repoussent sans cesse les limites, les enseignants doivent absolument faire confiance à leur intuition. Et être convaincus qu’il n’existe pas de violences anodines".



Marie-Laure Maisonneuve


(1) L'expression "racket aux devoirs" recouvre le harcèlement, pressions, menaces et violences par un ou plusieurs élèves sur un autre afin que ce dernier réalise, à sa (leur) place, tout ou partie des travaux écrits (exercices, rédactions, résumés, fiches-lectures...) exigés par les enseignants dans le cadre des devoirs à la maison.
(2) Victimation, climat scolaire et sentiment d’insécurité sont les trois séries d’indicateurs pour l’étude et l’analyse de la violence dans le système scolaire.
(3) Maître de conférence à l’IUFM d’Aquitaine, Catherine Blaya intervient dans les modules traitant de la gestion des situations difficiles et de l’enseignement en zone difficile. Elle est en outre l’auteur de plusieurs travaux scientifiques traitant de la violence à l’école, du décrochage scolaire (…) et de divers ouvrages dont : "Violences et maltraitances en milieu scolaire" (A. Colin, collection 128, 2006)
(4) Créé en 1998 grâce au cofinancement de la commission européenne, du conseil régional d’Aquitaine, du Ministère de l’Education Nationale et de l’université Victor Segalen Bordeaux 2, cet observatoire est l’une des structures de référence sur la question de l’étude de la violence en milieu scolaire. Voir le site : http://obsviolence.com
(5) Répertoriées sous le nom de "jeux dangereux" au même titre que le "cercle infernal", "la mêlée", le "bad system", "the battle" (…) ces activités visent à frapper et humilier un élève selon la couleur de ses vêtements, son inaptitude à rattraper un ballon etc. Ces jeux, par leurs principes et leur dangerosité, sont à rapprocher des "comportements à risque" tels que le jeu du foulard et de la tomate (recherche d’un état second par anoxie) qui sévissent dès l’école primaire.
(6) Pierre Rivano est Inspecteur d’Académie - Inspecteur Pédagogique Régional - Etablissement et Vie Scolaire (IA-IPR-EVS) au sein de l’Académie de Toulouse.
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Message par Carole Jeu 8 Fév 2007 - 9:30

la cour de récréation et la loi

Temps d’éducation à part entière, la récréation doit être organisée de sorte que "les élèves ne soient pas exposés à subir des dommages et n’en causent pas à autrui"(1). Les directeurs d’école, chefs d’établissement, conseillers principaux d’éducation et enseignants ont, dans cette optique, des devoirs de surveillance à respecter.


Défaut de surveillance : à qui la faute ?

Une insuffisance de surveillance, qu’elle soit du fait d’un membre(9) de l’enseignement, par manque de vigilance, ou consécutive à une insuffisance de l’organisation du service, peut donner lieu à une demande d’action en réparation de la part de la victime (ou de ses représentants légaux).
Dans le premier cas, et conformément à la loi du 5 avril 193710, la responsabilité de l’Etat se substitue à celle du personnel devant les juridictions civiles. Dans la seconde hypothèse, la responsabilité peut revenir pleinement à l’Etat, à l’établissement (par l’intermédiaire de son conseil d’administration) ou encore être partagée avec la collectivité territoriale.

"La récréation est très souvent perçue comme une période de détente, de plaisir, de défoulement…", entame Gilles Moindrot, secrétaire général et porte-parole du SNUIPP(2). "Mais il s’agit en fait d’un moment d’éducation de grande importance, régi, le plus souvent, selon différents modes d’organisation instaurés par les élèves eux-mêmes. Dans la cour, développement de l’autonomie rime avec prise de risque et apprentissage de la vie en groupe résonne avec luttes de pouvoir… L’encadrement doit donc veiller aussi bien à la sécurité des lieux qu’à la régulation des conflits entre les élèves", poursuit le syndicaliste. Or, si concernant la conformité des installations, les textes sont clairs, attribuant aux collectivités territoriales la responsabilité des espaces et matériels(3), les lignes traitant de la qualité du service de surveillance de la récréation sont moins précises… Elles laissent aux directeurs d’école le soin d’organiser cette surveillance de manière efficace, sans pour autant fixer de normes, en fonction "de l’importance des effectifs et de la configuration des lieux"(4) et aux CPE de "conjuguer l’impératif de surveillance des élèves et la nécessité d’apprentissage progressif de la responsabilité et de l’autonomie". Bref, en la matière, place semble faite au bon sens.

À l’école

"Le service de surveillance des enseignants commence dix minutes avant le début de la classe et se termine, exception faite de la pause méridienne(5), à la fin des cours, au moment de la remise des enfants à leur famille ou aux personnes ayant la charge de l’accueil périscolaire", explique Jean-Claude Rolland. Conseiller pédagogique de circonscription pour le 1er degré et responsable du réseau d’échanges de pratiques pédagogiques des écoles d’Epinay-sur-seine (EPPEE)6, le professeur des écoles maître formateur ajoute : "de fait, la surveillance des temps de récréation est placée sous l’entière responsabilité des enseignants présents dans la cour conformément au tableau de service établi par le directeur en conseil des maîtres. Bien sûr en cas d’absence d’un professeur ou d’une urgence quelconque, un atsem (agent territorial spécialisé des écoles maternelles, ndlr) peut être amené à surveiller momentanément la cour de récréation, voire à encadrer un groupe d’élèves lorsque la récréation a été pensée au préalable(7) mais sans jamais en porter la responsabilité". Et Gilles Moindrot de se faire rassurant : "Dans le 1er degré, les enseignants ont une vraie culture de la sécurité. Le plus délicat pour eux est de concilier un certain laisser-faire et une vigilance de tous les instants".

Au collège et au lycée

Cet équilibre difficile à trouver en primaire entre surveillance accrue, respect de l’individu et apprentissage de l’autonomie l’est encore davantage dans le secondaire. Les textes(Cool témoignent de cette difficulté en traitant séparément le cas des collèges de celui des lycées. Ainsi les principaux sont invités à "porter une attention particulière au moment où les élèves ne sont pas en classe, pendant les récréations et les interclasses" et les proviseurs à déterminer des "modalités de mise en œuvre de l’autodiscipline durant les temps libres inscrits à l’emploi du temps". Dans l’ensemble des EPLE, les assistants d’éducation qui peuvent parfois être secondés par des personnels employés dans le cadre de contrats d’aide à l’emploi (CAE), sont chargés de la surveillance de la cour de récréation selon les dispositions prises par les conseillers pédagogiques d’éducation. "Ce qui en aucun cas ne saurait dédouaner les enseignants et les divers autres membres de la communauté éducative de leur obligation de surveillance des élèves", conclut un inspecteur d’académie du sud-ouest de la France.



Marie-Laure Maisonneuve



(1) Voir les deux textes de référence : la circulaire n°97-178 du 18 septembre 1997 (surveillance et sécurité des élèves dans les écoles maternelles et élémentaires publiques) et la circulaire n° 2004-054 du 23 mars 2004 (surveillance des élèves dans les EPLE).
(2) Syndicat national unitaire des instituteurs, professeurs des écoles et PEGC (leur site).
(3) L’aménagement et l’entretien des espaces extérieurs ainsi que l’installation et l’entretien des matériels mis à la disposition des élèves relèvent de la compétence des municipalités pour les écoles et impliquent la collectivité de rattachement pour les EPLE. Ceci étant, il revient au directeur d’école (au chef d’établissement et au conseil d’administration pour les EPLE) d’être vigilant en matière de sécurité de locaux, matériels et espaces et de signaler tout risque constaté à la collectivité de rattachement ainsi qu’à sa hiérarchie.
(4) Voir aussi le décret n° 90-788 du 6 septembre 1990 (modifié par le décret n° 2005-1014 du 24-8-2005) : organisation et fonctionnement des écoles maternelles et élémentaires
(5) Placée sous la responsabilité du personnel municipal (agents communaux et/ou directeurs d’écoles missionnés et indemnisés par la commune)
(6) http://eppee.ouvaton.org/
(7) L’aménagement des moments de récréation et initiatives diverses fera l’objet du quatrième volet de ce hors-série.
(Cool Circulaire n° 96-248 du 25 octobre 1996, modifiée par la circulaire n° 2004-054 du 23 mars 2004.

(9) A noter qu'indépendamment de la responsabilité civile, des poursuites pénales peuvent être engagées à l'encontre d'un agent comme envers l'autorité responsable de l'organisation du service de surveillance.

(10) Loi remplacée par l'article L911-4 du Code de l'éducation, RLR 190-9.
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