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Message par Gazelle Mer 20 Déc 2006 - 18:24

Vraiment, je découvre ce site et c'est une vraie mine d'infos...
Merci beaucoup !!

Bon alors j'ai une petite question :

En tant que parent délégué, et pour récupérer de l'argent pour la caisse des écoles, peut on envisager de donner des cours de soutien ou cours particuliers au sein de l'école (du style aide aux devoirs) etc... en laissant les parents des enfants interessés payer ce qu'ils veulent (prix à discrétion), sans que cela pose problème juridiquement car on peut considérer que c'est de la concurrence déloyale face aux entreprises commerciales offrant du soutien scolaire ?

Qu'en pensez vous ?
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Message par Carole Mer 20 Déc 2006 - 18:52

Je vais essayer de trouver des infos car le soutien est normalement organisé par l'école ou la mairie et gratuitement.
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Message par Carole Ven 2 Mar 2007 - 8:35

Comment prendre en charge les enfants en grande difficulté ?


Maryse Métra, rééducatrice de l'éducation nationale et Francis Lavoine, membre de l'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme, interviennent depuis des années auprès de jeunes en difficulté.

Francis Lavoine est membre du comité scientifique et d'évaluation de l'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme. Il travaille depuis des années avec des jeunes en difficulté. Il a fondé Saint-Exupéry Formation, une association spécialisée dans les programmes d'alphabétisation et de lutte contre l'illettrisme.

Maryse Métra est rééducatrice de l'Education Nationale. Elle travaille au sein des Réseaux d'aides spécialisées aux enfants en difficulté (Rased). Elle est également formatrice en IUFM à Lyon et auteur d'un ouvrage, "La première rentrée", aux éditions EAP.


Quel comportement adopter face à un enfant en difficulté qui rejette l’institution scolaire ?

Maryse Métra : J'ai rencontré beaucoup d'élèves qui, comme Ernesto dans "La pluie d’été" de Marguerite Duras, déclaraient : "M’man, je retournerai pas à l’école, parce qu'à l’école, on m’apprend des choses que je ne sais pas". Si l’enfant perd l’estime de soi et s’il a la conviction d’être mauvais, il doute et perd sa cohérence de jugement. Nous avons à nous interroger sur les caractéristiques psychologiques d’un élève qui ne parvient pas à devenir écolier, qui ne parvient pas à accéder à ce statut social que lui reconnaît sa famille, laquelle a fait la démarche de l’inscrire dans cette institution.
Francis Lavoine : Nous avons tous en mémoire le souvenir de ce prof qui, cette année-là, a réussi à nous intéresser. Pourtant, nous n’aimions pas forcément la matière qu’il enseignait. Qu’avait-il de plus ? Rien de magique mais peut-être une autre façon de faire, une autre manière d’être, sûrement. Eh bien, tâchons de devenir celui-là, chacun à notre façon, avec tout le respect et la bienveillance que l’on se doit mutuellement.



Faut-il un enseignement spécialisé pour les élèves en difficulté ?

FL : La singularité des enfants ne nous autorise évidemment pas à préjuger de ce qui est facile à apprendre et de ce qui ne l’est pas. Essayons de nous souvenir, quand nous étions enfant, de cet apprentissage qui nous avait demandé tant d’efforts alors que tous les autres avaient appris plus vite. Nous éprouvions une étrange culpabilité, la sensation d’être anormal, vraiment très « bête ». Plus qu’un enseignement spécialisé, les élèves en difficulté ont davantage besoin d’enseignants spécialisés… en humanité.

MM : Chaque élève est singulier, qu’il soit en difficulté ou non. Le traitement de la difficulté scolaire ne s’improvise pas. Il faut donc une formation de qualité pour tous les enseignants et des capacités à travailler en équipe.


Comment repérer et prévenir la grande difficulté scolaire ?

MM : Les Réseaux d'aides spécialisées aux enfants en difficulté (Rased) ont un rôle important à jouer sur ce point. Le ministère prétend qu'ils répondent de manière insatisfaisante aux besoins des élèves. À ma connaissance, aucune évaluation récente ne vient confirmer cette constatation. Dans les Rased, les moyens en personnels sont limités, beaucoup ne disposent pas des trois catégories de professionnels (psychologues scolaires, rééducateurs, enseignants d'adaptation). Et comme les secteurs d'intervention de ces professionnels sont de plus en plus étendus, il leur faut choisir entre prévention ou médiation, entre cycles 1, 2 ou 3…

FL : Il est difficile d’affirmer à la fois que les moyens sont limités, les secteurs d’intervention de plus en plus étendus et dans le même temps, être choqué quand le constat pointe ces insuffisances. C’est un peu se tirer une balle dans le pied.


Faut-il accorder à l’équipe éducative une plus grande autonomie pour lutter contre le grand échec scolaire ?

FL : Ce que l’on observe, c’est une certaine frilosité des équipes éducatives à développer des moyens d’action risquant d’être qualifiés de non académiques. Le grand échec scolaire résulte de l’addition d’initiatives n’ayant jamais abouti. Non par manque d’imagination mais souvent par découragement. Mais rien n’interdit à un enseignant d’opter pour un comportement combatif dans la lutte contre l’échec scolaire.

MM : Selon moi, ce n'est pas vraiment une question d'autonomie accordée ou non à l'équipe éducative. D'autres conditions, trop souvent non remplies, me paraissent nécessaires pour optimiser le travail d'une équipe éducative : des valeurs communes, des identités claires et affirmées pour chacun, un partage et un respect des compétences, un cadre de travail avec des objectifs communs, une bonne circulation des informations et un dispositif de suivi, de régulation et d'évaluation. C'est surtout cela qu'il faut développer.


Comment l'école peut-elle lutter efficacement contre l'échec scolaire et transmettre à tous des bases communes ?

MM : Il s'agit déjà de travailler sur "le terrain" avant de stigmatiser ceux qui fréquentent l'école, c'est-à-dire les enseignants, les élèves et leurs parents. Par exemple, j'ai vu se mettre en place de vraies démarches de partenariat avec les services de PMI (Protection maternelle et infantile) et de médecine scolaire pour prévenir les difficultés d'acquisition du langage oral : repérer et agir. Bien sûr, il ne s'agit pas de médicaliser trop rapidement les difficultés que rencontrent les élèves, car elles sont inhérentes aux apprentissages.

FL : Je suis d’accord sur la médicalisation trop rapide voire systématique. Mais on ne répond pas à la question du « comment », qui préoccupe les enfants qui vivent l’école sans la choisir. En clair, il faut prendre des mesures concrètes, mettre en place des dispositifs efficaces pour permettre à l’enfant de fréquenter l’école avec plaisir et faire en sorte qu'il y trouve son intérêt…


Propos recueillis par Hanna Waar
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